MENU

Dictionnaire des principaux Arts Martiaux Asiatiques



définitions tirées du livre

L’Encyclopédie des Arts Martiaux de l’Extrème-Orient » de Gabrielle et Roland Habersetzer (Editions Amphora, 2004), avec l'aimable autorisation des auteurs et de l'éditeur. Cet important ouvrage (7700 termes référencés) peut être obtenu en librairies, dans notre boutique arts martiaux, ou sur Amazon.fr et ed-amphora.fr

Sites internet de l'auteur :
www.karate-crb.com ou www.institut-tengu.eu

Biographie de l'auteur

Roland Habersetzer pratique les arts martiaux depuis 1957 et fut l'une des premières ceintures noires françaises de Karaté, en 1961. Considéré à juste titre comme un spécialiste des arts martiaux japonais (Budo) et chinois (Wushu), diplômé à des titres divers en France, au Japon et en Chine, il a été nommé 8e Dan de Karatedo au Japon dès 1992 par O-Sensei Tsuneyoshi Ogura (Gembukan), puis 9ème Dan, Hanshi, en 2006 avec le titre de Soké (maître fondateur) de son propre style « Tengu-no-michi »: la reconnaissance et la récompense d'un rare prosélytisme comme d'une efficacité certaine, qui souligne aussi le sens que Roland Habersetzer a toujours voulu donner à ses 49 années de pratique des arts martiaux et d'engagement en faveur d'une Tradition authentique, dans le plus pur respect des étapes « Shu », « Ha » et « Li ».

Sensei Habersetzer a débuté en 1968 un exceptionnel travail de vulgarisation qui, avec quelques 70 ouvrages publiés à ce jour, en a fait l'auteur de la plus importante œuvre au monde consacrée aux arts martiaux, une source historique, technique et pédagogique de référence dans tous les pays d'expression française et même largement ailleurs. Très rapidement et définitivement déçu par l'évolution sportive de ce qu'il a toujours considéré comme un art et une expression culturelle, il créa dès 1974 le " Centre de Recherche Budo " (C.R.B.), organisme international et indépendant qui rassemble nombre de Budoka avant tout préoccupés par l'avenir spirituel des arts martiaux de l'Extrême-Orient. C'est dans ce cadre, et par le biais de quantité de stages et de conférences à travers le monde, ainsi qu'à travers son oeuvre éditoriale unique, qu'il est toujours resté pionnier dans une démarche forte pour un retour aux valeurs traditionnelles de ces arts, et ce sans jamais dévier de ses convictions. Il enseigna dans son Dojo de Strasbourg de 1962 à 2002, y dispensant sans relâche un enseignement associant étroitement les techniques de combat et le fond culturel qu'elles affichent depuis leurs origines, et suscitant de nombreuses prises de conscience et vocations.

Expert mondialement reconnu en Karatedo, Kobudo et Tai-ji-quan, professeur d'Histoire, il reste passionné par l'art du combat sous toutes ses formes et, en vrai " Ronin " des temps modernes, convaincu de ce que la recherche d'efficacité ne peut négliger aucune piste, il a tout naturellement ouvert sa pratique sur d'autres techniques, certaines utilisant des armes contemporaines. Parallèlement à ses nombreuses activités de Budoka, mais n'enseignant désormais plus que dans le cadre de stages et séminaires de haut niveau, il a en effet mené dans le cadre de son " Institut Tengu ", fondé en 1995, une recherche nouvelle qui a abouti à la mise au point, à partir de l'étude et de la pratique comparative de multiples formes de combat avec ou sans armes, d'un concept global de défense personnelle, plus conforme aux réalités du monde actuel. Sa recherche passionnée d'une véritable redéfinition de la problématique martiale pour les temps présents et à venir l'a amené à réaligner techniques, tactiques, comportements, dans la pratique du Karatedo classique, sur les défis du monde réel. C'est ainsi qu'est né son propre concept de pratique en art martial, sa « Voie Tengu » (« Tengu-no-michi » ou « Tengu-do »), aujourd'hui légitimée par des maîtres références au Japon, qu'il développe à la croisée de cultures et de savoir-faire issus d'Orient et d'Occident. En fondant, après un long cheminement en Karatedo classique, une véritable école (Ryu) d'arts martiaux intégrés (Sogo-Budo), Soké Habersetzer n'a rien fait d'autre que prolonger dans le temps présent l'esprit vivant de la Tradition, qu'il continue ainsi d'honorer et de transmettre avec force et conviction, en restant toujours fidèle à ses choix initiaux. Il y enseigne désormais une synthèse pionnière de ses recherches et expériences dans divers domaines de compétences martiales, illustrant parfaitement le concept traditionnel japonais de « Shihan » (Maître d'armes).